Démosthène KALUBI
Une forte dynamique contre Kamerhe vient de se créer au sein de l’UDPS. On reproche à Vital Kamerhe le manque de proximité avec les cadres et haut-cadres du parti présidentiel et le manque d’une véritable loyauté envers le chef de l’Etat.
Plus loin, certains haut-cadres de ce parti ne soutiennent pas l’idée d’un candidat unique de l’Union sacrée à la présidence de l’Assemblée nationale, ils sont plutôt d’avis de laisser compétir toute personne ambitieuse.
D’ores et déjà, les relations se sont refroidies entre le Président de l’UNC et l’UDPS au lendemain de la création du regroupement Pacte pour un Congo retrouvé (PCR). L’entourage du président Tshisekedi avait vu d’un mauvais œil cette décision politique de Kamerhe qui avait appelé à sa cause, Julien Paluku, Jean Lucien Bussa et Tony Kanku Shiku pour créer une force parlementaire après UDPS et alliés.
Pour sanctionner politiquement Kamerhe, d’autres membres du Présidium de l’Union sacrée de la nation qui reprochent tacitement à Kamerhe d’avoir tenté de dédoubler leur coalition majoritaire, se sont activé autour du secrétaire général de l’UDPS Augustin Kabuya. On a vu Bemba, Bahati, Mboso et Kabuya en consultation chez la mémé nationale ( sobriquet donné à la veuve Tshisekedi, Maman Marthe Kasalu, mère biologique de Félix Tshisekedi). C’est fut un message fort lancé au Président de l’UNC.
D’autres sources indiquent que Kamerhe est victime de sa propre turpitude. Sa versatilité politique étant connue, il est allé vite en besogne pour créer un regroupement politique postélectoral et quitter le gouvernement en désaccord avec le mot d’ordre du chef de l’Etat. Tous ces ingrédients réunis, les chances pour l’homme du procès de cent jours se sont amoindries davantage.