Par Patient Mubiayi MBY
Ce jeudi 11 juillet, les militaires des forces armées de la République étaient en grande troupe au centre-ville ville de Lubumbashi. Sur cette situation inhabituelle qui a inquiété la population lushoise, Colonel Dieudonné Ngoie, directeur du service de communication et information des forces armées de la 22ème région militaire au Katanga, interrogé à ce sujet par le correspondant de Reporter.cd à Lubumbashi, vendredi 12 juillet, il s’agit du renforcement des mesures de sécurité.
« Il ne faut pas être surpris de voir les militaires sur les artères de la ville de Lubumbashi, parce que nous sommes de la ville de Lubumbashi. Mais dans le cadre de renforcement les mesures préventives de sécurité, c’est ainsi que les forces armées exercent certaines activités. Pour le cas présent, il s’agit d’une prévision d’activités dans le cadre d’une marche dissuasive », a-t-il éclairé.
Cette marche dissuasive est faite dans le but de renforcement la sécurité de la ville de Lubumbashi et ses périphériques et cela pour montrer que les forces armées sont prêts à toute éventualité.
« C’est une façon de nous dire que, nous sommes toujours vigilants, nous sommes toujours sur le qui vive. C’est ainsi que nous voulons montrer à la face du monde que nous sommes prêts à toute éventualité » a-t-il enchaîné.
*Pourquoi pas la police ?*
La population de la ville cuprifère est habituée à être protégé par les éléments de la police nationale. À cette préoccupation, le responsable de la communication des forces armées de la 22ème région militaire éclaire l’opinion sur la mission de ces deux services de sécurité.
« La police conformément à ses missions et exercent ses activités à proximité de la population comme d’habitude. Maintenant quand il ya des mesures pour renforcer la sécurité, l’armée est dans toute liberté d’exercer ses activités et ses actions. »
À l’instar de la partie Est du pays, beaucoup d’autres villes de la République Démocratique du Congo connaissaient aussi des incursions des rebelles, comme c’est souvent le cas avec la milice sécessionniste Bakata Katanga dans le grand Katanga.
