Par R. Lebisabo
La situation sécuritaire a été instable au cours de l’année 2024 dans le territoire de Mambasa, en province de l’Ituri, au nord-est de la République Démocratique du Congo. Plusieurs localités ont été attaquées cette année par des groupes armés locaux, mais surtout par des combattants ougandais des Forces Démocratiques Alliées (ADF).
Selon la société civile, coordination territoriale de Mambasa, plus de 500 civils ont été tués, notamment dans les chefferies de Babila-Babombi et Babila Bakwanza.
En plus des meurtres de civils, des hommes armés ont intensifié les incendies de maisons, de véhicules, ainsi que les vols et pillages à Mambasa-Centre et dans d’autres villages environnants.
Cependant, la société civile salue les efforts fournis par la coalition FARDC-UPDF présente dans la région pour traquer les rebelles ougandais des Forces Démocratiques Alliées (ADF). Dans cette même lancée, Yuma Imurani, président de l’organisation citoyenne, plaide pour l’intensification des opérations de traque contre les belligérants.
Présents en République Démocratique du Congo depuis 1997, les rebelles ougandais des Forces Démocratiques Alliées (ADF), actifs depuis 2014 dans le territoire de Beni au Nord-Kivu, ont intensifié leurs attaques ces dernières années dans les territoires d’Irumu, Mambasa et Lubero, semant terreur et désolation parmi les habitants.
