Par reporter.cd
C’est devenu une habitude depuis 2007 de célébrer chaque 25 avril comme la Journée mondiale de lutte contre le paludisme. Pour cette année 2024, le thème retenu est « Accélérer la lutte contre le paludisme pour un monde plus équitable ».
D’après la Docteure Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, depuis 2000, le monde a mobilisé plus de 50 milliards de dollars américain pour soutenir les efforts de lutte contre le paludisme et d’élimination de cette maladie.
Cela a permis d’éviter 2,1 milliards de cas de paludisme et 11,7 millions de décès associés à ce fléau entre 2000 et 2022.
Cet investissement a réduit de moitié le taux de mortalité due au paludisme, qui est passé de 29 décès pour 100 000 habitants à risque en 2000 à 14,3 décès pour 100 000 habitants à risque en 2022, malgré la pandémie de COVID-19.
Le Paludisme en RDC : les cas ne font que grimper
En République Démocratique du Congo, les chiffres sont toujours alarmants et inquiétants.
En 2023, le pays a enregistré 24 mille 344 décès dûs au paludisme, contre 24 mille 880 en 2022. Ces chiffres indiquent une légère hausse du nombre de cas, avec 27 millions 657 mille 762 cas de paludisme enregistrés en 2023, comparé à 27 millions 296 mille 419 cas en 2022.
En marge de la 17ème Journée mondiale du Paludisme, le ministre de la Santé publique, de l’Hygiène et de la Prévention de la République démocratique du Congo a annoncé que l’administration du vaccin « R21/Matrix-M » pour protéger les enfants contre le paludisme est prévue dans les prochains jours.
Le Dr Roger Samuel Kamba a souligné que l’introduction de ce vaccin, recommandé par l’OMS, constitue une avancée scientifique majeure dans la lutte contre le paludisme chez les nourrissons et les enfants de moins de cinq ans. Il a noté que les effets satisfaisants de ce vaccin en font un exemple d’innovation en santé.
La célébration de la journée de la lutte contre le Paludisme est l’occasion de souligner la nécessité d’investissements continus et d’un engagement politique durable en faveur de la prévention du paludisme et de la lutte contre cette maladie. Elle a été instituée par les États Membres de l’OMS lors de l’Assemblée mondiale de la Santé 2007.
A en croire les récents rapports de l’OMS, la moitié de la population mondiale est menacé par le paludisme qui constitue,ds bon nombre de pays,un grave problème de santé publique surtout pour les femmes enceintes,les nourrissons,les enfants de moins de cinq ans et les personnes âgées, comptés parmi ses victimes.