par la rédaction
Le gouvernement congolais s’apprête à lancer un vaste projet d’aménagement urbain visant la construction de 80 passerelles piétonnes et 600 portiques de signalisation et publicitaires dans plusieurs villes du pays. L’annonce a été faite par le ministre des Infrastructures et Travaux publics, John Banza, lors de la 63ᵉ réunion du Conseil des ministres, présidée par le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Selon le ministre, ces ouvrages modernes seront réalisés dans le cadre d’une convention de délégation de services publics signée le 20 octobre 2023 entre le gouvernement congolais et la société Outdoor Média Group RDC. Le chantier débutera à Kinshasa, sur le boulevard du 30 Juin, l’une des principales artères de la capitale.
Les nouvelles passerelles, a précisé John Banza, seront modernes, esthétiques et fonctionnelles, dotées notamment d’ascenseurs de part et d’autre pour faciliter l’accès aux personnes à mobilité réduite.
Un projet structurant pour la sécurité routière
D’après le rapport présenté au Conseil, plusieurs étapes préparatoires ont déjà été franchies, notamment :
- La validation des études techniques pour trois passerelles et sept portiques ;
- La tenue des réunions de coordination avec les parties prenantes, dont le ministère des Infrastructures, la Ville de Kinshasa, l’ACGT, la BTC et la société MOB Sarl ;
- Une mission d’inspection sur le terrain pour identifier les zones où les réseaux de la SNEL, de la REGIDESO et d’autres services devront être déplacés ;
- L’élaboration d’un planning provisoire des travaux fixé à six mois.
Toutefois, le ministre a reconnu que certaines contraintes techniques demeurent, notamment la présence de servitudes à déplacer pour permettre une implantation optimale des fondations, ainsi que l’obtention de diverses autorisations administratives nécessaires à l’exécution du projet.
John Banza a souligné que la réalisation de ces infrastructures revêt un intérêt stratégique pour améliorer la sécurité routière et fluidifier la circulation urbaine, en particulier dans les grandes villes congolaises où les traversées piétonnes constituent encore un risque majeur.
