Par Patient Mubiayi MBY
Depuis la restriction des réseaux sociaux, notamment TikTok et X (anciennement Twitter), les utilisateurs congolais ont trouvé un moyen de contourner cette réalité et d’accéder facilement à ces plateformes fermées.
De nombreux internautes utilisent un VPN (réseau privé virtuel), qui permet d’établir « un lien direct entre des ordinateurs distants connectés à des réseaux locaux différents, isolant leurs échanges du reste du trafic se déroulant sur des réseaux de télécommunication publics ». Ce réseau a ainsi permis aux internautes congolais de se passer des restrictions pour utiliser TikTok et X.
Les internautes se sont réveillés le matin du dimanche 2 février 2025, sous le choc. Le réseau social du milliardaire américain Elon Musk n’est plus opérationnel en République Démocratique du Congo. En essayant d’y accéder, ils reçoivent le message : « impossible de récupérer l’activité pour le moment ». En plus de la fermeture de X, TikTok a été inaccessible depuis quelques jours. Ce réseau social a réussi à capter une bonne part de la jeunesse congolaise grâce aux opportunités qu’il offre aux utilisateurs de diffuser des contenus visuels, notamment des courtes vidéos.
Aucune communication du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication de la RDC (CSAC) n’a été émise concernant la restriction de ces réseaux sociaux, qui comptent de nombreux utilisateurs dans le pays. Cependant, le président de cet organe, Christian Bosembe, avait menacé TikTok, l’accusant de contribuer à la dévalorisation des mœurs et à l’immoralité, car il ne dispose pas de système de vérification ou de restriction des comptes allant à l’encontre des bonnes mœurs.
Cette situation inquiète les utilisateurs congolais, notamment en ce qui concerne la fermeture de X, qui est considéré comme un réseau responsable, largement utilisé par des hommes politiques et des journalistes. En ce qui concerne TikTok, cette mesure représente un coup dur pour les influenceurs et les créateurs de contenu qui l’utilisent pour gagner de l’argent. La plupart d’entre eux se retrouvent désormais au chômage.
