Par Héritier T
La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) a exprimé sa vive préoccupation et sa ferme condamnation face à la recrudescence des violences armées perpétrées en juillet dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. La Mission déplore l’impact dévastateur de ces attaques sur les populations civiles.
En Ituri, les récentes violences ont coûté la vie à au moins une dizaine de civils. La MONUSCO dénonce également les attaques menées par les miliciens de la Convention pour la Révolution du Congo (CRP) de Thomas Lubanga contre les positions des Forces Armées de la RDC (FARDC) dans le territoire de Djugu, contribuant à un climat d’insécurité croissant.
Par ailleurs, la Mission pointe du doigt les attaques répétées et meurtrières attribuées aux Forces Démocratiques Alliées (ADF) en Ituri et au Nord-Kivu, qui ont entraîné la mort d’un total de 82 civils. Parmi les incidents les plus macabres, l’attaque survenue entre le 8 et le 9 juillet, au nord-ouest d’Eringeti, dans le territoire d’Irumu en Ituri, a fait au moins 47 victimes civiles sauvagement tuées.
La MONUSCO condamne également les violences visant directement les populations civiles, comme celles survenues le 21 juillet en territoire de Djugu. Des actes de pillage et de profanation de la paroisse catholique de Lopa, attribués aux miliciens de la Coopérative pour le Développement du Congo (CODECO), sont également déplorés. La Mission rappelle fermement que les attaques ciblant les lieux de culte, les écoles et les hôpitaux constituent de graves violations du droit international humanitaire et des droits humains.
Face à cette situation alarmante, la MONUSCO réitère l’appel du Secrétaire Général des Nations Unies à tous les groupes armés pour qu’ils déposent les armes sans condition, afin de permettre le retour de la paix et la protection des populations civiles dans l’Est de la RDC.
