*Par Céline Déborah Diomi
À l’occasion de la présentation du projet ARRETE, Madame Chantal Yelu Mulop, coordonnatrice du service spécialisé du Chef de l’État, en charge de la jeunesse, de la lutte contre les violences faites aux femmes et de la traite des personnes, a rencontré le Secrétaire Permanent du Conseil Supérieur de la Magistrature, Monsieur Nduba Kilima Telesphore, ainsi que le Président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), Monsieur Paul Nsapu, dans leurs bureaux respectifs.
Cette rencontre visait à présenter le projet ARRETE, « Action pour Réduire et Répondre à l’Exploitation et à la Traite », et à souligner l’importance d’un partenariat avec la CNDH et le Conseil Supérieur de la Magistrature. Elle a également permis de démontrer le rôle crucial des magistrats dans la lutte contre la traite des personnes.
« En tant que mécanisme national de promotion et de protection des droits de l’homme, tant au niveau central qu’au niveau local, la CNDH est un partenaire essentiel qui veille au respect des droits humains et à la garantie des libertés fondamentales pour tous », a-t-elle déclaré.
Le projet ARRETE repose sur quatre piliers principaux, dont les priorités actuelles sont la poursuite des trafiquants d’êtres humains et la protection des victimes et des témoins de la traite.
Il est important de noter que ce projet est financé par le gouvernement américain, par l’intermédiaire de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), et mis en œuvre par un consortium d’organisations partenaires, notamment l’Association du Barreau Américain (ABA-Roli), Heartland Alliance International (HAI) et la Dynamique des Femmes Juristes (DFJ).
La traite des êtres humains constitue un fléau et représente un problème de sécurité nationale contre lequel la population congolaise doit être protégée.