Par patient Mubiayi MBY
Après sa tournée dans la région des Grands Lacs, du 13 au 18 décembre, le représentant spécial de l’Union européenne, l’ambassadeur Johan Borgstam, a rencontré, à Kinshasa, au lendemain de l’échec de la réunion tripartite prévue dimanche 15 décembre dernier entre la République démocratique du Congo, la ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, et Sumbu Sita, haut représentant du président Félix Tshisekedi au processus de Luanda.
«Nous avons eu un échange amical, franc et constructif. Et pour moi, c’était aussi l’occasion de partager la déception de l’Union européenne pour ce qui vient de se passer à Luanda. « Comme vous le savez, l’Union européenne est fortement engagée dans la recherche des solutions visant à contribuer au retour de la paix et de la stabilité dans la région des Grands Lacs », a-t-il déclaré à l’issue de ces fructueux échanges avec les autorités de Kinshasa.
Par ailleurs, Johan Borgstam a aussi eu un tête-à-tête avec les deux présidents du parlement congolais respectivement, Jean-Michel Sama Lukonde du Sénat et Vital Kamerhe de l’Assemblée nationale. Lors de ces échanges, l’émissaire de l’UE a rappelé l’engagement “très clair et ferme” de l’UE dans le processus de retrait des troupes rwandaises sur le territoire congolais et “à l’arrêt de leur soutien au M23 et au démantèlement des FDLR par l’armée loyaliste congolaise.
Rappelons que la tripartite annulée en Angola avait pour objectif de parvenir à un consensus de paix et de résoudre la crise qui persiste entre les deux pays. En dépit de cet échec dû à l’absence du président rwandais Paul Kagame, le pouvoir de Kinshasa a annoncé la poursuite de ce processus pour aboutir à un pays durable dans sa région orientale.
