Situation de crise au Sud-Kivu : les membres de l’ancien gouvernement réclament leurs arriérés de 5 mois

Reporter.CD

Le Collectif des Agents Sortants du Gouvernement Provincial du Sud-Kivu a récemment exprimé son mécontentement face à la non-rémunération de plusieurs mois de salaires et d’indemnités.

Dans une correspondance adressée le 27 septembre 2024 au président de l’Assemblée provinciale et au Gouverneur Jean-Jacques Purusi Sadiki, le collectif a souligné que ces arriérés de salaire, couvrant les mois de mars à septembre 2024, constituent un droit légalement reconnu, pourtant ignoré par les autorités provinciales.

Cette situation a eu des répercussions significatives sur les agents, qui se sentent abandonnés et méprisés.

Les agents sortants accusent le gouverneur de ne pas seulement ignorer leurs revendications, mais également de gérer la situation avec une attitude irresponsable, héritée d’une politique conflictuelle qui aggrave les tensions sociales. Ils estiment que la nomination des membres du cabinet du gouverneur s’est faite sur des bases qui ne favorisent pas la cohésion et la stabilité dans la province, alimentant ainsi un climat de méfiance et de frustration parmi les agents.

Lors d’une Assemblée Générale Extraordinaire tenue le 1er octobre 2024, le collectif a décidé d’accorder un ultimatum de 72 heures au gouverneur pour résoudre cette crise. Ils demandent également l’implication urgente de l’Assemblée Provinciale, en tant qu’organe délibérant, pour défendre les droits de leurs électeurs.

En outre, le collectif appelle les tribunaux à se saisir de cette affaire afin de rétablir la justice et d’assurer la protection des droits des citoyens contre les abus de pouvoir.

Malgré la gravité de la situation, le Collectif des Agents Sortants a exprimé sa volonté de dialoguer pour trouver une solution pacifique à ce conflit. Ils reconnaissent que la résolution de cette crise est essentielle non seulement pour le bien-être des agents, mais aussi pour le développement de la province et la stabilité des institutions locales.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ne manquez aucune nouvelle importante. Abonnez-vous à notre newsletter.