Lors d’une conférence marquante à Princeton University, Martin Fayulu, une figure emblématique de la lutte pour la démocratie en République Démocratique du Congo (RDC), a lancé un vibrant appel à la paix et à la cohésion nationale. Il a exprimé son inquiétude face à la banalisation de la violence et des atrocités qui touchent quotidiennement le peuple congolais. Selon Fayulu, les viols, les enlèvements et la terreur exercée par des groupes armés sont devenus des réalités tragiques du quotidien, et il est urgent d’y réagir.
Fayulu a souligné que la société congolaise semble s’habituer à ces situations inacceptables. Les atrocités, autrefois considérées comme des crises majeures, sont désormais perçues comme des éléments normaux de la vie. Cette désensibilisation est non seulement préoccupante, mais elle témoigne également d’un manque de mobilisation des forces vives de la nation. Il a insisté sur la nécessité d’un dialogue inclusif pour aborder ces enjeux cruciaux avant qu’il ne soit trop tard.
Évoquant les 64 ans d’indépendance de la RDC, Fayulu a appelé à un bilan urgent de cette période. Il a affirmé que les Congolais doivent se rassembler pour analyser les progrès réalisés, mais aussi les échecs qui ont conduit à la situation actuelle. Ce retour sur les six décennies passées devrait permettre de tracer une voie vers un avenir plus pacifique et prospère, loin des conflits et de la corruption qui gangrènent le pays.
Finalement, Martin Fayulu a conclu son intervention en exhortant les leaders politiques, la société civile et les citoyens à s’unir pour défendre les droits fondamentaux et la dignité humaine. Sa déclaration résonne comme un cri du cœur, rappelant à chacun l’importance de la solidarité et de l’engagement collectif pour mettre fin à la violence et construire un avenir meilleur pour la RDC.
