Une fois au perchoir de l’Assemblée nationale: Kamerhe promet de marteler sur le contrôle parlementaire et le sociale des élus nationaux

Par Démosthène KALUBI

Il part largement favori, Vital Kamerhe l’un des trois candidats de l’Union sacrée à la présidence de l’Assemblée nationale a tenu un speech séduisant de campagne devant ses paires de la majorité.

D’entrée de jeu,Vital Kamerhe aborde son discours avec ovation des députés:

«Cher Augustin Kabuya, chers membres du présidium, Chers Mboso,Bahati…Je voudrais vous dire combien je suis heureux de retrouver ce micro de l’assemblée nationale. Ça m’a beaucoup manqué et je ne veux pas le lâcher»,débute-il sur un ton euphorique.

Il a étayé son propos par l’explication de ce que sera sa tâche. «L’Assemblée nationale m’a beaucoup manqué. À mon époque, tous les députés parlaient sans restriction d’arguments contre arguments pour que chaque congolais soit éclairé sur la gestion de la chose publique».

Il a également parlé de Félix Tshisekedi son frère, son allié depuis Nairobi. Il salue l’ingéniosité du chef de l’État qui sans majorité est arrivé à convaincre tous les autres pour créer l’union sacrée.

«Notre mission est de redorer l’image de l’Assemblée nationale, lui redonner sa lettre de noblesse. Ça part par la façon de conduire les débats», dixit Kamerhe qui insiste sur l’irresponsabilité du président de la République devant la chambre basse du Parlement.

« La contradiction, oui ! Mais les invectives, Non ! Je vous préviens maintenant ceux qui veulent voter pour moi, que je ne vais pas vous flatter pour vous dire quand je tiendrais ce micro là, que vous soyez de l’opposition ou de la majorité, nous devons voir l’impact qui découle de la constitution.Le président est irresponsable devant la chambre, ne demandez pas des comptes au président de la République, demandez les comptes au gouvernement ».

Quant à la lutte contre le détournement des deniers publics, Kamerhe veut que les rapports de l’IGF soient aussi déposés à l’Assemblée nationale.

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