Par reporter.cd
Le révérend Pierre Kasambakana pourrait passer ses 20 prochaines années derrière les barreaux et voir son église tout simplement fermée.
Le représentant légal de l’église primitive en RDC est poursuivi au Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe pour harcèlement sexuel, participation à un mariage forcé et atteinte aux moeurs.
« Nous avons demandé que les 2 prévenus, à savoir Messieurs Pierre Kasambakana et Mabiala Nzuzi (père de la présumée victime) soient condamnés à ériger un monument de 5 mètres dans la ville de Kinshasa dans lequel on devra mettre les symboles de la lutte contre le mariage forcé et en faveur des droits des enfants », indique, sur TOP CONGO FM, Maître Lievin Kibangula, avocat de la Ligue zone Afrique/défense des enfants, élèves et étudiants (Lizadeel), partie civile dans ce procès.
Procès sans infractions
Du côté de la défense, on est formel : le procès n’aurait même dû avoir lieu. En cause : l’inexistence des infractions alleguées.
« Il n’y a jamais eu de viol. La personne prétendue victime est majeure. Il n’y a jamais eu non plus de mariage forcé », soutient Maître Octave Lutumba wa Lutumba.
Pour rappel, l’affaire Pierre Kasambakana est le nom donné au énième mariage du pasteur de l’église primitive qui, d’après les organisations de droit l’homme a épousé une mineure.
Ce que rejettent les parents de la fille, du reste membres de la congrégation.