Haut-Katanga: une spirale de «violence» et «d’impunité» à Kilwa

Patient Mubiayi MBY

La cité de Kilwa est devenue une spirale des violences. Ces tueries massives s’inscrivent dans le rang d’un drame épouvantant contre les civils.

Selon plusieurs sources, une confusion à mener les forces armées à tirer sur ces personnes.

Les sources militaires affirment que ces morts étaient des partisans du mouvement sécessionniste Bakata Katanga.

Cependant d’autres sources dont la société civile locale, parle d’un groupe des adeptes d’une secte religieuse de la place qui se dirigeait vers leur lieu de culte en passant par les sièges des FARDC à 6h.

En remontant en histoire, la zone de Kilwa située à 350 mètres de la ville de Lubumbashi, les meurtres et violences se perpétuent.

En octobre 2004, au moins 73 personnes avaient été tuées par des militaires avec le soutien d’une compagnie minière australo-canadienne, Anvil Mining. Ces personnes étaient accusées d’être complices d’un nouveau groupe rebelle. Treize ans plus tard, la Commission africaine des droits de l’homme a donné raison aux victimes du massacre de Kilwa lors duquel au moins 73 personnes, des civils pour la plupart selon l’ONU, ont été tuées.

Les responsables qui avaient diligenté ces massacres ont été arrêtés et inculpés de meurtres avant d’être acquittés et libérés en 2007, après le dernier veridict de la cour dans un procès organisé par la justice congolaise que Louise Arbour, ancien Haut-commissaire aux droits de l’homme, avait qualifié le procès de « parodie de justice ».

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