Par Siméon isako
L’ Inspection Générale des Finances (IGF) a salué l’accord conclu entre la République Démocratique du Congo et le Fonds Monétaire International (FMI), permettant ainsi le déblocage d’une enveloppe de 2,85 milliards de dollars américains. Cette somme considérable, fruit d’un programme triennal soutenu par la Facilité Élargie de Crédit (FEC) et d’un programme climatique, marque un tournant décisif pour l’économie congolaise.
Selon l’IGF, ce financement est le résultat d’une amélioration significative de la coordination des politiques budgétaires et monétaires, mise en œuvre depuis juin 2024. Cette coordination accrue, entre le ministère des Finances, le Budget et la Banque Centrale du Congo, a permis de renforcer la stabilité macroéconomique et de créer un environnement propice à l’investissement.
Les fonds débloqués par le FMI seront alloués à la mise en œuvre d’un ambitieux programme de réformes visant à stimuler la croissance économique, à réduire la pauvreté et à améliorer la gouvernance. Plus spécifiquement, ces ressources permettront de financer des investissements dans les infrastructures, de soutenir les secteurs productifs, de renforcer la gestion des finances publiques et de promouvoir une transition énergétique plus durable.
Ce succès est le fruit d’une collaboration étroite entre le gouvernement congolais, le FMI et les institutions nationales de contrôle. L’IGF souligne que cette réussite est le résultat d’un travail acharné et d’une volonté politique de mettre en œuvre les réformes nécessaires pour améliorer les conditions de vie de la population.
Au-delà de l’aspect financier, cet accord avec le FMI est une reconnaissance internationale des efforts entrepris par la RDC pour stabiliser son économie et améliorer sa gouvernance. Il ouvre de nouvelles perspectives de coopération avec les partenaires internationaux et renforce la crédibilité du pays sur la scène financière mondiale. Toutefois, la réussite de ce programme dépendra de la capacité des autorités congolaises à maintenir le cap des réformes et à préserver les acquis obtenus.