Par Démosthène KALUBI
Les chefs de la diplomatie des pays membres du G7 ont pris rendez-vous au début de cette semaine sur l’île italienne de Capri où se tient la réunion des ministres des affaires étrangères du G7.
Au cours de cette session consacrée au renforcement du partenariat entre le groupe des 7 et le continent Africain, la situation sécuritaire à l’est de la RDC a été débattue.
Les chefs de diplomatie du G7 ont exigé vendredi, la cessation immédiate des hostilités et de toute nouvelle avancée du M23, ainsi que son retrait de toutes les zones occupées, comme convenu dans le cadre du processus de Luanda approuvé par l’Union africaine.
Ils ont également condamné tout soutien apporté au M23 et à tout autre groupe armé opérant en RDC et exigé «le retrait immédiat de toute présence militaire étrangère non autorisée en RDC».
Comme à l’accoutumée, le G7 a aussi condamné le soutien notamment fourni par des forces militaires à certains groupes armés tels que les FDLR.
«Nous sommes également prêts à travailler avec les nations de la région des Grands Lacs pour s’attaquer aux causes profondes des cycles de violence dans l’est de la RDC d’une manière qui tienne compte des préoccupations et des intérêts de l’ensemble de la région »,dit le communiqué du G7.
Le conflit russo-ukrainien et les tensions croissantes au Moyen-Orient, suite à l’attaque sans précédent de l’Iran contre Israël, ont aussi occupé les débats.
Le ministre ukrainien des affaires étrangères et le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, ont participé également à la réunion de Capri en tant qu’invités.
Pour un bref historique, le G7, ou “Groupe des 7” , est un groupe de discussion entre les dirigeants de sept pays : la France, l’Allemagne, l’Italie, le Royaume-Uni, les Etats-Unis, le Canada et le Japon. L’Union européenne (UE) est également associée aux travaux du G7 depuis 1977.