Par Héritier T
La société civile du Nord-Kivu alerte sur une inquiétante recrudescence des enlèvements de civils dans la ville de Goma. Maître Jean-Bosco Lalo, premier vice-président national et porte-parole de la société civile forces vives du Nord-Kivu, a lancé l’alerte sur Top Congo FM ce samedi [dernier], suite à l’enlèvement du président de la société civile du quartier Mugunga, survenu le mardi 20 mai.
Selon cette structure citoyenne, des hommes et des jeunes, assimilés à des militaires des FARDC, à des combattants Wazalendo ou même à des FDLR, seraient spécifiquement visés par ces enlèvements. La société civile précise que certaines de ces victimes seraient transférées vers le centre de formation militaire de Rumangambo, tandis que d’autres seraient détenues à Gisenyi, au Rwanda.
Maître Lalo a détaillé la situation : « Depuis le début du mois de mai, des enlèvements ciblés sont rapportés dans la ville de Goma visant des hommes et des jeunes les assimilant aux FARDC, aux Wazalendo et FDLR. » Il a ajouté que « certaines sources indiquent que ces personnes seraient transférées dans le centre de formation militaire de Rumangambo tandis que d’autres seraient détenues dans des lieux secrets à Goma et à Gisenyi au Rwanda où elles subiraient des traitements cruels. »
Face à cette situation dramatique et ces violations flagrantes des droits de l’homme, la société civile du Nord-Kivu lance un appel pressant à la communauté internationale pour qu’elle diligente des enquêtes et contribue à mettre fin à ces exactions.













