La rédaction
Le gouvernement congolais tente de refermer l’un des principaux gouffres de sa gouvernance : Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a donné le ton ce mercredi en lançant, au Centre financier de Kinshasa, une conférence nationale sur le contrôle des flux financiers issus du secteur minier, en partenariat avec la coopération allemande (GIZ).
Durant deux jours, décideurs publics, experts économiques et diplomates vont plancher sur une question cruciale : comment faire en sorte que les milliards de dollars générés par les mines congolaises profitent enfin aux caisses de l’État et non à des circuits parallèles.
L’événement, auquel ont pris part les responsables des régies financières et plusieurs partenaires internationaux, intervient dans un contexte où les pertes liées à l’évasion fiscale et au blanchiment de capitaux continuent de priver le pays de ressources vitales.
Pour Kinshasa, l’enjeu est double : renforcer le contrôle des transactions commerciales tout en assurant le rapatriement effectif des capitaux issus des exportations minières. Cette réforme est présentée comme un pilier de la vision du président Félix Tshisekedi, qui mise sur la bonne gouvernance et la transparence pour redresser l’économie nationale.
Au-delà du symbole, la conférence ambitionne de jeter les bases d’un système intégré de suivi des paiements et des exportations minières. Un pas nécessaire vers la fin des zones d’ombre dans un secteur qui représente plus de 90 % des recettes d’exportation du pays.













