RDC : F. Tshisekedi vante les avantages du contrat chinois signé par IGF

Par REPORTRR.CD

Lors de son traditionnel discours de la nation, devant les deux chambres du parlement, réunis en congrès, Félix Tshisekedi, président de la république démocratique du Congo, s’est également exprimé, sur les réalisations enregistrées dans le cadre de PDL 145 territoires et celles réalisées et prévues grâce aux fonds obtenus du contrat chinois signé par l’inspection générale des finances avec le groupement de d’entreprises Chinoises .

Pour Félix Tshisekedi, l’avenant au contrat minier signé avec le le groupement d’entreprises Chinoises ( GEC), a débloqué des fonds pour entreprendre d’urgence les travaux de voirie de la ville-province , dont la construction des rocades, la route Mbudi-aeroport de N’djili, ainsi que plusieurs routes d’intérêt national.

« parmi ces dernières figures les axes Mbuji-mayi Nguba ( via Mwene-Ditu) , Kaniama Kasese-Kalemie ( via Manono et Luena), Mbuji-mayi-Kabinda, Kindu-Bukavu-Goma, ainsi que la route d’Akula dans le grand Équateur, a déclaré Félix Tshisekedi, devant les élus nationaux.

Alors cet accord est le fruit d’une longue négociation initiée par l’inspection générale des finances ( IGF), qui vise à rééquilibrer les termes du contrat initial, afin de maximiser les bénéfices pour la RDC, Félix Tshisekedi a déclaré que « cet avenant qui inaugure la deuxième phase du programme minerais contre infrastructures permettra de doter notre pays des infrastructures routières de près de 7000 kilomètres, reliant le nord et le sud ainsi que l’Est et l’Ouest du pays en passant par la grande région du centre ».

« l’implémentation de ce programme dans les années à venir, va contribuer à la promotion du marché intérieur, à la création d’emplois, à l’accélération du programme de développement à la base des 145 territoires , bref à la diversification de notre économie nationale et au renforcement de sa résilience », a-t-il dit, sous l’ovation des députés nationaux.

L’Inspection générale des finances (IGF) a joué un rôle déterminant dans la révision du contrat de collaboration entre l’État congolais et le Groupement d’entreprises chinoises (GEC). Sur instruction du président Félix Tshisekedi, l’IGF a mené une enquête approfondie sur la convention signée en 2008, mettant en évidence des décaissements importants en faveur des entreprises chinoises, mais avec des investissements insuffisants dans les infrastructures congolaises. Ce constat a permis de souligner les déséquilibres présents dans cette relation, incitant l’IGF à recommander une renégociation du contrat pour en favoriser un rééquilibrage.

Cette démarche proactive a conduit à la signature du 5e avenant, qui a été salué comme un tournant dans les relations entre la RDC et ses partenaires étrangers. Grâce à l’intervention de l’IGF, les intérêts congolais ont été renforcés, et des fonds significatifs ont été mobilisés pour le développement des infrastructures nationales. Cette expérience démontre l’importance d’une bonne gouvernance et d’une supervision financière rigoureuse, garantissant que les ressources naturelles du pays profitent réellement à sa population et contribuent à son développement économique durable.

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