Par Reporter.cd
Devant une crème des scientifiques et des chercheurs, des politiques, d’économistes et autres couches sociales de la province du Sud-Kivu, réunis le week-end dernier dans la grande salle de l’église catholique de Mater Dei de Bukavu, le Ministre d’Etat, Aimé BOJI SANGARA a soulevé plusieurs anomalies qui démontrent que l’actuelle Loi fondamentale de la République Démocratique du Congo, ne cadre avec les réalités sociaux politiques et économique du pays.
Il a démontré que plusieurs de ses articles rédigés il ya près de 20 ans dans un contexte post-conflit ont été calqués selon les humeurs des constituants.
Il s’agit notamment de l’exclusion manifeste de la femme et des jeunes dans la gestion du pays.
Alors que ces deux catégories renferment à elles seules la majorité du peuple congolais, elles sont cependant moins représentées au sein des institutions et autres structures de gestion du pays.
Aimé BOJI qui soutient pleinement l’initiative du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, de revoir l’actuelle constitution, propose que prochaine réserve un quota au moins de 30% aux femmes et à la jeunesse.
Cette proposition a été vivement salué par des milliers des femmes et jeunes du Sud-Kivu interrogés quant à ce.