Rentrée scolaire repoussée au 23 septembre : décision syndicale

Par Patient Mubiayi MBYÀ

l’issue de l’Assemblée générale tenue ce vendredi 30 août 2024, qui a réuni les enseignants, les chefs d’Établissement, inspecteurs, agents et les cadres des services centraux, la Synergie des Syndicats des Enseignants de la RDC (SYNECAT) a décidé de la non reprise des activités scolaires prévue pour lundi 02 septembre prochain .

Elle demande au gouvernement d’organiser la rentrée scolaire le lundi 23 septembre prochain après paiement d’un salaire digne aux Enseignants en vue de garantir la qualité des apprentissages », tout en invitant « les enseignants au respect de ce mot d’ordre sur toute l’étendue du territoire national ».

Cette décision a été prise après évaluation par les parties prenantes, du compromis trouvé entre le gouvernement congolais et l’intersyndicale de l’éducation nationale lors de la commission paritaire de Bibwa, qui reste non respecté jusqu’à ce jour.

Par ailleurs, l’Assemblée générale a fustigé les promesses fallacieuses de l’État congolais visant à augmenter le barème salarial des enseignants. »Ayant jugé irréaliste la demande du banc syndical qui exigeait qu’on accorde 500$ à l’enseignant congolais, le Gouvernement a pris la promesse de payer aux Enseignants 100.000 FC à tempérament soit 50.000 FC en septembre 2024 et 50.000 FC en janvier 2025.

Cela crée le désespoir dans le milleu des enseignants et des Inspecteurs d’Etat à qui des promesses de paiement de primes ont encore été faites », lit-on dans cette déclaration parvenue à la rédaction de reporter.cd ce même jour.

Et de poursuivre

« Après échanges, tous les participants réunis en Assemblée Générale, ont rejeté la proposition du Gouvernement considérant la modicité chronique des salaires des Enseignants depuis plusieurs décennies, la discrimination dans la répartition du revenu national en violation flagrante des articles 36 et 58 de la constitution, la perte du pouvoir d’achat des Enseignants, le dysfonctionnement dans l’allocation des primes et la non tenue des promesses et engagements par le Gouvernement de plusieurs protocoles d’accord antérieurs.

Ce collectif des enseignants a dressé un tas de recommandations que l’État doit observer pour redresser le domaine de l’Éducation nationale et améliorer les conditions de vie des professionnels de la craie, dont principalement : « l’accord à tous les Enseignants de la République d’un nouveau barème salariale uniforme pour supprimer les zones salariales, le paiement de Nouvelles unités (NU) et les Non payés (NP) et la consolidation de la gratuité de l’enseignement primaire par le paiement d’un nouveau barème pour garantir la qualité des apprentissages », à en croire ce document.

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