Course au perchoir : Par ses ambitions démesurées, Mboso fragilise l’Union sacrée

Par Démosthène KALUBI

Président du Bureau d’âge de l’Assemblée nationale et membre du Présidium de l’Union sacrée, Christophe Mboso Nkodia Pwanga se radicalise, l’homme ne veut pas céder le marteau, il entend affronter tout candidat à la présidence de l’Assemblée nationale d’où qu’il vienne.

Christophe Mboso Nkodia décide de maintenir sa candidature et d’affronter Vital Kamerhe ou tout autre candidat, renseigne son entourage. L’octogénaire ne compte pas faire des concessions à ce sujet, même si le Présidium de l’Union sacrée a engagé moult négociations.

Pour une certaine opinion au sein de l’Union sacrée, Mboso Nkodia Pwanga a bénéficié d’une grâce d’un combat dont il n’avait jamais été acteur au premier mandat de FATSHI. D’où, Vital Kamerhe qui a vu la primature l’esquiver malgré l’accord tacite de Nairobi, veut monter sur les grands chevaux pour reprendre le Perchoir qui lui a été confisqué par Boshab sous Kabila.

Pour y parvenir, l’élu de Walungu fait du chantage au chef de l’État à travers ses communicateurs disséminés à travers les réseaux et médias sociaux. Ces derniers ne font que rappeler à Félix Tshisekedi, le combat de Kamerhe même en des termes nonchalants.

Mboso Nkodia comme tout briscard Mobutiste, n’a qu’un seul argument, apprend-on de son entourage, il rappelle au chef de l’État que ce «deuxième mandat est réputé celui des réformes», d’où «un routinier du palais du peuple doit gérer le marteau afin que certaines initiatives fortes et parfois impopulaires soient prises afin de redresser la République». Par cet argument, le camp Mboso veut à tout prix écarter de la course les deux challengeurs, Kamerhe et Bahati, jugés très versatiles et qui risquent de compliquer le bidon au chef de l’État au moment des réformes tant attendues.

Pendant ce temps, Augustin Kabuya, qui se veut l’enfant gâté du deuxième mandat, retient son souffle. Il organise minutieusement ses réunions de gestion des ambitions à l’UDPS, question de se débarrasser de certains caciques du parti présidentiel qui risque de faire ombrage à son ambition de briguer la première vice-présidence de l’Assemblée nationale.

De son côté, Jean-Pierre Bemba lorgnerait le Sénat ou à défaut, attend sa reconduction à la vice primature de la Défense nationale, un poste qui le met en phase avec son ancien statut du chef rebelle.

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