Politique : Salomon Kalonda Della, ce faux malade

Démosthène KALUBI

Il a réclamé la liberté provisoire avec casseroles retentissantes soit-disant qu’il était malade, en séjour à Bruxelles, le conseiller spécial de l’opposant Moïse Katumbi, Salomon Kalonda Della ne présente aucun signe d’un malade, mais plutôt, il est en mode chantage.

Une photo devenue virale et distillée par la meute communicative de l’homme fort de Kashobwe a laissé voir un Salomon Kalonda alité, atterré sur le lit de malade alors que tous les signes vitaux avec indications sur appareil ne présageaient rien de grave, premier scénario de mauvais goût.

Loin de se limiter là, le conseiller de Katumbi signe un autre scandale juste pour défrayer la chronique : «je me suis fait opéré», un autre faux argument pour vendre une image d’un régime à tout prix qui prive des libertés à ses citoyens.

Le temps étant un véritable allié qui ne trompe pas, le vrai mobile de la présence de SK Della à Bruxelles commence à se manifester peu à peu. Son récent message lancé à sa team n’est qu’un Tshisekedi Bashing !

L’opposant qui, hier, criait sur le toi d’être très malade, espère voir rapidement les autres détenus politiques et d’opinion, d’après lui, obtenir aussi la libération, notamment Mike Mukebayi, un cadre de son parti, Ensemble pour la République. Il revient toujours sur son mensonge grossier

«Après dix mois d’une éprouvante captivité qui a provoqué une forte dégradation de mon état de santé, la liberté provisoire qui m’a été accordée, a permis mon évacuation sanitaire en Belgique où j’ai été opéré il y a quelques jours avec succès. J’aborde maintenant la phase post-opératoire, la plus sensible et délicate. J’ai bon espoir, grâce à vos ferventes prières, de parvenir à une guérison rapide et de revenir très vite chez nous en RDC », dit-il.

L’introduction de ce message est un mensonge cousu de fil blanc. Nos sources bruxelloises indiquent que le proche de Katumbi n’a subi aucune intervention chirurgicale. Il serait à Bruxelles pour peaufiner d’autres stratégies politiques, peut-être, celles pour lesquelles il a été interpellé.

Ceci étant, nos services de sécurité en collaboration avec la justice devaient s’interdire d’accorder une liberté provisoire fantaisiste aux faux malades politiques et qui par conséquent, constituent un danger pour la République. Le cas de Salomon Kalonda Della devrait être suivi minutieusement, surtout qu’il a été interpellé pour sa collaboration avec les terroristes du M23. Les congolais attendent l’issue de ce procès pour voir un premier traître subir la peine de mort.

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