Par Siméon Isako
La Direction Générale des Impôts (DGI) de la République démocratique du Congo a enregistré des résultats financiers sans précédent en 2024. En dépassant largement ses objectifs de mobilisation des recettes, la DGI a démontré sa capacité à contribuer significativement au développement économique du pays. Avec un montant collecté de 14.394.468.557.095,40 francs congolais, soit 102,70% des prévisions, l’administration fiscale a offert un surplus budgétaire appréciable au gouvernement.
Cette performance remarquable est le fruit d’une stratégie de modernisation et d’optimisation des procédures mise en œuvre par le directeur général Barnabé Muakadi Muamba. Sous sa direction, la DGI a renforcé ses capacités de contrôle, amélioré la qualité de ses services et développé de nouveaux outils de gestion. Ces efforts ont permis de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales, et d’élargir l’assiette fiscale.
Les résultats obtenus par la DGI sont d’autant plus remarquables qu’ils ont été atteints dans un contexte économique difficile, marqué par la pandémie de Covid-19 et les incertitudes liées aux conflits régionaux. Ces performances témoignent de la résilience de l’économie congolaise et de la détermination des autorités à renforcer les finances publiques.
Cependant, ces résultats exceptionnels ne sont pas sans susciter des réactions. Si la majorité des acteurs économiques saluent les efforts de la DGI, certains observateurs s’interrogent sur la durabilité de ces performances et sur les défis qui restent à relever. En effet, la RDC dispose d’un potentiel fiscal important, mais celui-ci n’est pas encore pleinement exploité.
L’un des principaux défis de la DGI consiste à élargir l’assiette fiscale et à réduire l’économie informelle. Pour y parvenir, il sera nécessaire de simplifier les procédures fiscales, de renforcer la coopération entre les administrations fiscales et douanières, et de lutter contre la corruption.
Par ailleurs, la DGI doit faire face à une concurrence accrue de la part des autres pays de la région, qui mettent en œuvre des politiques fiscales attractives pour attirer les investissements. Il est donc essentiel que la RDC maintienne un environnement fiscal compétitif tout en assurant une répartition équitable de l’effort fiscal.
La DGI doit s’adapter aux évolutions technologiques et numériques. Le développement de l’administration fiscale en ligne et l’utilisation de l’intelligence artificielle sont des pistes à explorer pour améliorer l’efficacité des services et réduire les coûts.
Les performances de la DGI en 2024 sont encourageantes et témoignent de la capacité de l’administration fiscale congolaise à relever de grands défis. Cependant, pour consolider ces acquis et assurer un développement durable des finances publiques, il est essentiel de poursuivre les efforts de modernisation et de réforme de l’administration fiscale..
Cette performance remarquable est le fruit d’une stratégie de modernisation et d’optimisation des procédures mise en œuvre par le directeur général Barnabé Muakadi Muamba. Sous sa direction, la DGI a renforcé ses capacités de contrôle, amélioré la qualité de ses services et développé de nouveaux outils de gestion. Ces efforts ont permis de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales, et d’élargir l’assiette fiscale.
Les résultats obtenus par la DGI sont d’autant plus remarquables qu’ils ont été atteints dans un contexte économique difficile, marqué par la pandémie de Covid-19 et les incertitudes liées aux conflits régionaux. Ces performances témoignent de la résilience de l’économie congolaise et de la détermination des autorités à renforcer les finances publiques.
Cependant, ces résultats exceptionnels ne sont pas sans susciter des réactions. Si la majorité des acteurs économiques saluent les efforts de la DGI, certains observateurs s’interrogent sur la durabilité de ces performances et sur les défis qui restent à relever. En effet, la RDC dispose d’un potentiel fiscal important, mais celui-ci n’est pas encore pleinement exploité.
L’un des principaux défis de la DGI consiste à élargir l’assiette fiscale et à réduire l’économie informelle. Pour y parvenir, il sera nécessaire de simplifier les procédures fiscales, de renforcer la coopération entre les administrations fiscales et douanières, et de lutter contre la corruption.
Par ailleurs, la DGI doit faire face à une concurrence accrue de la part des autres pays de la région, qui mettent en œuvre des politiques fiscales attractives pour attirer les investissements. Il est donc essentiel que la RDC maintienne un environnement fiscal compétitif tout en assurant une répartition équitable de l’effort fiscal.
La DGI doit s’adapter aux évolutions technologiques et numériques. Le développement de l’administration fiscale en ligne et l’utilisation de l’intelligence artificielle sont des pistes à explorer pour améliorer l’efficacité des services et réduire les coûts.
Les performances de la DGI en 2024 sont encourageantes et témoignent de la capacité de l’administration fiscale congolaise à relever de grands défis. Cependant, pour consolider ces acquis et assurer un développement durable des finances publiques, il est essentiel de poursuivre les efforts de modernisation et de réforme de l’administration fiscale.