Tshisekedi requinqué en Europe : dos au mur, Kagame change des stratégies

Par Démosthène KALUBI

La réussite de la tournée européenne récente du président congolais Félix Tshisekedi fait énormément mal à son voisin rwandais Paul Kagame, qui voit d’un mauvais œil les échanges bilatéraux entre Tshisekedi et les autorités françaises et allemandes.

Paul Kagame dont l’économie du pays est basée sur la rapine, craint la reprise de la grande carrière de Rubaya dans le Masisi. Le parrain du M23-AFC a donné l’ordre depuis Kigali de créer une diversion tout en lançant des bombes sur des camps de réfugiés dans la ville de Goma.

Tout cela depuis la visite de Félix Tshisekedi en Allemagne ainsi qu’en France où le président congolais a rencontré son homologue français, le président Emmanuel Macron, avec qui ils ont eu un tête-à-tête important pour tenter de résoudre la crise qui sévit à l’est de la RDC. Alors que cette visite intervient juste après la réélection de Félix Tshisekedi à la tête de la RDC, où la France jusqu’alors était en dehors du processus électoral, contrairement au premier mandat de Félix où la France, par le biais de son ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian avait utilisé des termes dénigrants « Compromis à l’africaine» pour mentionner le pouvoir de Kinshasa.

Pourtant la RDC est un pays systématique pour la France, premier pays francophone. Le pays de Tshisekedi reste cet ambassadeur mondial de la langue française pour l’instant, car il faut noter que la RDC, qui n’avait jamais été colonisée par la France, se retrouve être très stratégique, alors que les pays colonisés par la France sont en désaccord avec Paris. Pour cela, la France n’a pas d’autre choix que de maintenir une amitié transparente si elle veut conserver son partenariat avec le Congo.

À Kigali, cette visite a été très mal perçue,Kagame a ordonné la prise de la localité de Rubaya et a également ordonné le lancement de bombes sur Goma dans le Camp des déplacés de Mugunga afin de perturber le déplacement de Félix Tshisekedi dans sa tournée européenne. Une tournée qui a montré sa couleur avec un discours clair de la France sur les atrocités du M23-RDF. Alors que l’unité spéciale récemment venue de Kigali effectue des rotations importantes dans le Rutshuru, pourtant les Congolais Nangaa et Bisimwa observent les agissements et les atrocités que les Rwandais font subir au peuple congolais.

La complicité de Nangaa et Bisimwa repose sur l’argent, car ces deux acteurs ne représentent rien sur le plan international ou national, dans un pays de plus de 120 millions d’habitants et plus de 450 tribus. Les arguments développés par ces deux Congolais ne tiennent pas debout et ne tiendront jamais. Avec la levée du moratoire sur la peine de mort, une chose reste claire : Nangaa et Bisimwa ne s’en sortiront pas indemnes, car toute la nation congolaise est debout pour barrer la route à l’envahisseur déguisé en «tout-à-fait Congolais».

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