Par Théo Démosthène KALUBI
Non représentées au présidium et au ticket pour le Bureau de l’Assemblée nationale, les forces sociales et politiques des provinces issues du démembrement de la Province Orientale viennent de saisir le chef de l’État Félix Tshisekedi pour réparer l’injustice sociale que connaît cet espace géopolitique et sollicitent la présidence du Sénat.
Pour certaines voix dissonantes, il est curieux de constater que la Grande orientale dans son ensemble a été prise comme «quantité négligeable» par le présidium de l’Union sacrée dans la composition du Bureau définitif de l’Assemblée nationale où les postes se sont dispatchés par un club des clientélistes dit «présidium».
Au demeurant, c’est le chef de l’État Félix Tshisekedi qui sera le seul comptable de cette injustice, d’où les élus de l’espace Grande orientale et les forces vives sollicitent son arbitrage. À en croire un élu qui a contacté notre rédaction, cet espace a été le cadet de soucis dans le partage des postes durant les deux dernières décennies.
«Longtemps reléguée dans les oubliettes volontaires de ce partage léonin, les forces politiques et sociales de l’espace Grande orientale mettent le chef de l’Etat, qui y a été massivement élu, devant ses responsabilités historiques. En sa qualité de garant du bon fonctionnement des institutions, il lui revient de réparer cette injustice historique que ses prédécesseurs ont assumée : aucun fils de cet espace n’a été premier ministre, président de l’Assemblée nationale , président du sénat dans les deux décennies précédentes, alors que les personnalités ne manquaient et ne manquent pas. L’équilibre géopolitique dans les fonctions politiques de premier plan est une nécessité pour la cohésion nationale et du vivre ensemble. Mieux vaudra tard que jamais», s’inquiète un élu de la Grande orientale.
Il sied de noter que la détermination de tous les politiques de la Grande orientale est sans pareil et en appellent à l’arbitrage du Chef de l’Etat. Estimant,non sans raison,qu’ils ne peuvent rien attendre du présidium tant ce club d’amis n’a pas su se placer au-dessus de la mêlée quant au désormais brûlant dossier du bureau définitif de l’Assemblée nationale.
Toutefois, les tergiversations qui se constatent dans la confection des listes de candidats aux différents postes du bureau définitif de l’Assemblée nationale ont fait émerger de sérieuses divergences d’opinions entre les sociétaires de l’union sacrée de la nation ; le présidium s’est comporté en potentat en excluant un espace aussi important tant démographiquement que politiquement, faisant le jeux clivant des uns contre les autres.