Érection d’une barrière à Senda, la société civile de Dimbelenge monte au créneau

Le président de la société civile de Dimbelenge, Augustin Katukadiunda, a lancé un cri d’alarme face aux tensions croissantes liées à l’érection d’une barrière entre sa province, le Kasaï-Central, et la province voisine du Kasaï-Oriental.

Des habitants du territoire de Kabeya Kamuanga, au Kasaï-Oriental, ont installé cette barrière au niveau de Senda, dans le secteur de Lubudi, territoire de Dimbelenge. Cet acte est perçu comme une provocation par la population locale, qui voit là une atteinte à ses droits et à son intégrité territoriale.


Inquiète de l’évolution de la situation, la société civile de Dimbelenge a rédigé et adressé un mémo aux plus hautes autorités de l’État, notamment au ministère de l’Intérieur, à l’Assemblée nationale et à la présidence de la République. Ce document, qui détaille l’incident de la barrière et exprime les préoccupations des habitants, n’a malheureusement reçu aucune réponse à ce jour. Cette absence de réaction alimente les inquiétudes et le sentiment d’abandon parmi la population.

Augustin Katukadiunda a tenu à rappeler avec fermeté que Dimbelenge n’est pas une communauté prête à céder face à l’intimidation, peu importe d’où elle provient. Il a insisté sur la nécessité pour les autorités de prendre des mesures urgentes afin de rétablir l’ordre et de faire respecter les limites territoriales entre les provinces. La situation actuelle, selon lui, exige une intervention rapide pour éviter que les tensions ne dégénèrent davantage.

Dans ce contexte, la société civile de Dimbelenge adresse un appel pressant au ministre de l’Intérieur, Jacquemin Shabani, pour qu’il intervienne et garantisse que chaque province et chaque territoire soient rétablis dans leurs droits légitimes.

L’érection de cette barrière constitue un défi direct à l’autorité de l’État, et une inaction pourrait avoir des conséquences graves sur la stabilité de la région.

Enfin, la société civile de Dimbelenge en appelle à la responsabilité de tous les acteurs, qu’ils soient politiques, administratifs ou sociaux.

Augustin Katukadiunda insiste : seule une action collective permettra de construire un vivre-ensemble harmonieux et prospère pour les populations congolaises.

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