Par Reporter.cd
Le processus pour le vote du successeur de Vital Kamerhe au perchoir de l’Assemblée Nationale est entré en dans sa dernière ligne droite .
Ce vendredi 23 octobre à 11 heures , le secrétaire permanent de l’Union Sacrée de la Nation a clôturé la réception de candidatures de tous les prétendants au perchoir .
Au dernier décompte , treize candidatures ont été déposées dans les bureaux du Secrataire Permanent Prof André Mbata Betukumesu.
De toutes les candidatures manifestées , deux semblent émerger du lot : celui de Aimé Boji Sangara ( 58 ans ) et Christophe Mboso ( 83 ans ).
Bien parti pour succéder à Vital Kamerhe selon les pronostics internes , Aimé Boji Sangara semble sortir du lot au regard de son parcours politique et expérience parlementaire depuis 2006.
Cet économiste formé à Londres a fait un brillant passage de 4 ans au ministère du budget .
De lui , on retiendra la multiplication exponentielle du budget national passant de 4 à plus de 17 milliards usd et la stabilité sociale du personnel politique et administratif.
Toujours au plan politique, Aimé Boji est un parlementaire qui cumule 3 législatures depuis 2006.
Il maîtrise non seulement les pratiques parlementaires en tant que député mais aussi les bonnes relations entre institutions.
Entant que ministre du budget , il a réussi à convaincre l’autorité budgétaire dans le vote des différents budgets .
Dans un contexte où la population et particulièrement la jeunesse réclame un renouvellement de la classe politique, Aimé Boji, 58 ans est bien parti pour gérer l’assemblée nationale dont les députés nationaux sont relativement jeunes.
Sa démission du gouvernement et sa reintegration expresse au parlement donne à croire qu’il a le soutien de sa plate-forme politique et de la Haute Autorité de l’USN. C’est d’ailleurs le secrétaire permanent lui-même qui a reçu sa candidature.
Au sein de l’opinion , beaucoup pensent que sa candidature au perchoir symbolise l’unité et la cohésion nationale. Agir autrement, donnerait à croire que les provinces occupées échappent au contrôle de Kinshasa .
De son côté , Christophe , 83 ans Mboso veut jouer la carte du droit d’aînesse .
Diminué par le poids de l’âge , Christophe Mboso pense encore avoir la force physique d’il y’a quelques années et pourtant , à chaque plénière , l’opinion est témoin de ses « sommeils réparateurs ».
Quand on l’interroge sur la discipline de l’USN, il botte en touche.
Les temps ont changé au parlement et les hommes aussi.
Selon l’esprit et la lettre du dernier communiqué du secrétariat permanent, le dernier mot revient au tandem Mbata-Fatshi.
Du bureau de l’Union sacrée ne sortira qu’un nom dont la candidature sera présentée par Mbata à la Commission Électorale de la Chambre basse .
Toutefois , ceux qui se rebelleront de l’USN pourraient poursuivre leur aventure jusque dans la salle de plénière .
Les prochaines heures seront très décisives.













