par pierre Kabakila
En marge de sa participation à la 80ᵉ Assemblée générale des Nations unies à New York, le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, s’est exprimé ce lundi 23 septembre sur la démission de Vital Kamerhe de la présidence de l’Assemblée nationale.
« J’ai appris comme vous la démission de Vital Kamerhe », a-t-il déclaré lors d’un déjeuner de presse. Le chef de l’État a souligné que la rentrée parlementaire « devait se faire dans le calme et la sérénité », tout en rappelant que « les institutions ont leur propre fonctionnement ».
« Je suis certes garant de leur bon fonctionnement, mais ce qui m’importe est la stabilité », a insisté Félix Tshisekedi, écartant toute responsabilité directe dans la démission de son allié politique. « Je ne suis pas à la base de la demande de sa démission », a-t-il précisé, ajoutant qu’il continue de considérer Vital Kamerhe comme « un allié, un frère, à moins qu’il n’en décide autrement ».
Ces déclarations interviennent au lendemain d’un contexte tendu à l’Assemblée nationale, où une pétition avait été initiée contre Vital Kamerhe, accusé par certains députés de la megestion.













