Par Patient Mubiayi MBY
Le comité provincial du Syndicat des Enseignants du Haut-Katanga (SYECO), a tenu une réunion ce dimanche 15 septembre, à Lubumbashi (Haut-Katanga), pour analyser la situation de la grève qui gangrène actuellement le secteur de l’éducation.
À l’issue de cette rencontre, ce collectif des représentants des enseignants renforce son soutien à la démarche entamée par le comité national des Syndicats des Enseignants, visant à intégrer les enseignants dans la fonction publique de la RDC et majorer le salaire de ces derniers jusqu’à 500 dollars américains au taux actuel.
Cette organisation syndicale a aussi appelé les enseignants à boycotter la reprise des cours malgré l’accomplissement partiel des promesses du gouvernement.
« Nous demandons aux enseignants qui nous suivent, quel que soient les 40.000 FC ou les 50.000 FC qu’ils ont reçu, qu’ils puissent rester à la maison jusqu’à nouvel ordre », a déclaré Jacques Amusini, secrétaire de cette structure.
Les syndicalistes Haut-Katangais dénoncent aussi les manipulations et menacent qu’elles encaissent de la part du gouvernement.
« Nous avons le regret de porter à la connaissance de la communauté nationale qu’internationale que le SYECO Haut-Katanga ne va pas céder à n’importe quelle intimidation. Nous disons au proved et au sous-proved de faire correctement leur travail. Ils n’ont pas le droit d’intimider les chefs d’établissements ou encore empêcher le syndicat de se réunir dans les locaux des établissements scolaires », a-t-il ajouté.
Jacques Amusini qualifie ce comportement d’une violation de l’article 38 de la Constitution congolaise qui stipule que « La liberté syndicale est reconnue et garantie et tous les Congolais ont le droit de fonder des syndicats ou de s’y affilier librement, dans les conditions fixées par la loi. »