Quand les fossoyeurs de la République se déguisent en sauveurs.
74ᵉ Tribune de l’Ambassadeur Jean Thierry Monsenepwo
Il se joue à Nairobi une mascarade d’une rare hypocrisie : un conclave où les bourreaux d’hier, complices des terroristes du M23 et parrains de l’AFC, se présentent en sauveurs d’aujourd’hui. Sous couvert de “réconciliation” et de “sauvetage national ”, Joseph Kabila et sa bande orchestrent la plus cynique des entreprises politiques : réhabiliter les coupables, réécrire l’histoire et préparer le retour des ténèbres.
Autour de lui, une coalition d’anciens prédateurs et de revanchards, réunis par la rancune plus que par une vision. Leurs discours dégoulinent de fausse vertu, mais personne n’est dupe : il s’agit d’un blanchiment politique, d’une opération de recyclage d’élites déchues, d’un syndicat de frustrés cherchant à rattraper le temps perdu — et les privilèges envolés.
Le bal des contradictions et des traîtres.
L’histoire se répète, parfois en farce.
En 2012, Joseph Kabila appelait à combattre le M23, dénonçant — à juste titre — l’ingérence rwandaise.
En 2025, le même homme est applaudi à Goma par ces mêmes M23, aujourd’hui ses alliés tacites.
La justice congolaise a démontré ses complicités, Kigali l’encense, et l’ancien chef d’État se rêve en “sage” national. Ironie ou trahison ? Les deux.
À ses côtés, des figures naguère virulentes, aujourd’hui serviles : Jean-Claude Nvwemba, qui voyait en Kabila “l’incarnation du mal”, s’y rallie sans honte. Franck Diongo, martyr autoproclamé du kabilisme, s’assoit désormais à la table de ses anciens bourreaux. Quelle infamie !
Ce n’est plus de la politique : c’est une foire d’intérêts, une confrérie d’opportunistes, un carnaval d’hypocrites.
Le syndicat des rancunes.
Ce conclave de Nairobi n’est ni un cri du peuple ni un appel à la conscience nationale : c’est la mise en scène de la rancune et du calcul.
Ils parlent de paix, mais fréquentent ceux qui sèment la guerre.
Ils évoquent le peuple, mais ne supportent pas sa liberté.
Ils réclament un dialogue, mais c’est pour réclamer des amnisties et des parts de pouvoir.
Leur “Sauvons le Congo” n’a qu’un objectif : forcer la main à l’État légitime et blanchir les trahisons.
Pendant ce temps, le vrai Congo avance.
Pendant que les conspirateurs ressassent leurs rancunes à Nairobi, le Congo de Félix Tshisekedi se reconstruit avec courage et méthode.
Les routes se rouvrent, les écoles renaissent, les hôpitaux se modernisent, les salaires des fonctionnaires sont relevés, la gratuité de l’enseignement primaire devient une réalité nationale.
Les jeunes s’émancipent par l’entrepreneuriat, le numérique s’installe comme levier de modernisation, et l’État reprend pied dans des secteurs jadis abandonnés.
Sous la houlette du Chef de l’État, la RDC a retrouvé une voix sur la scène internationale, affirmant sa souveraineté et sa dignité.
Le pays attire de nouveaux partenariats stratégiques, diversifie son économie et consolide ses institutions.
Et surtout, le peuple congolais, lucide et vigilant, a renouvelé en 2023 sa confiance au Président Félix Tshisekedi, dans un vote massif et souverain.
Cette légitimité populaire — unique, incontestable et enracinée — est la véritable force de la République, face aux calculs des exilés et aux manœuvres des nostalgiques du chaos.
Le Congo ne se sauve pas depuis l’exil.
Aucun salut national ne viendra des salons de Nairobi.
On ne sauve pas un pays qu’on a pillé.
On ne parle pas d’unité nationale avec ceux qui ont vendu la souveraineté nationale à Kigali.
Pendant qu’ils s’agitent à l’étranger, les vrais patriotes défendent la République à Beni, à Rutshuru, à Kolwezi — au prix de leur sang.
Le Congo de 2025 n’est plus celui que Kabila manipulait dans l’ombre.
Les Congolais ont appris à reconnaître les masques, à démasquer les faux patriotes et à rejeter les alliances de l’infamie.
L’Histoire les jugera.
Le conclave de Nairobi restera dans les annales comme le rendez-vous des imposteurs et des fossoyeurs.
Une mise en scène de la honte, un défilé de visages ternis par la corruption, le sang et la trahison.
Le Congo, lui, continue sa marche, guidé par Félix Tshisekedi — défenseur de la souveraineté, restaurateur de l’autorité et artisan d’une unité nationale authentique.
Ceux qui ont détruit la maison ne peuvent prétendre la reconstruire.
Et ceux qui ont trahi la nation ne peuvent en incarner le salut.
Qu’ils se rassemblent, qu’ils crient, qu’ils conspirent : le peuple les regarde. L’Histoire les jugera.
✍🏽 Ambassadeur PCA Jean Thierry Monsenepwo.













