Par Démosthène KALUBI
Né à Kananga le 30 décembre 1988, Mazanza Ikongongo Blaise alias Maziko, a commencé sa carrière journalistique à l’agence Carré Cube comme présentateur du Journal Télévisé en langue nationale, desk Tshiluba.
Après destruction de l’agence du fait des choix politiques de son patron de l’époque, il va se retrouver chez Télé 50 où il avait poursuivi avec sa présentation de JT en Tshiluba et le terrain où il était également un bon reporter. Avant d’être repéré et recruté à la Direction de presse de la présidence de la République où il avait exercé longtemps comme responsable du service de monitoring jusqu’à l’avènement de l’alternance entre Joseph Kabila et Félix Tshisekedi.
Après avoir été mis en congé forcé et définitif par les nouveaux responsables du service de communication de la présidence de la République, à l’avènement du gouvernement Sama Lukonde, il va se retrouver au cabinet du ministre de l’EPST comme Assistant du directeur de cabinet du ministre Tony Mwaba.
Comme journaliste, il va rejoindre la Radio Télévision Thématique de l’Éducation, (RTEDUC), chaîne publique du ministère de l’EPST où, après avoir fait valoir sa carrière professionnelle et son niveau d’études, il sera élevé au grade de chef de Division et nommé Assistant du Directeur chef de Service, fonction qu’il a exercée jusqu’à son décès tragique survenu ce lundi 1er avril 2024 à 2h du matin, des suites d’un accident de circulation.
Circonstances du décès
Il revenait d’une activité professionnelle dans le cadre des services qu’il fournit à une formation politique. Laquelle accueillait hier ses délégués provinciaux. Après l’activité, il était sur le chemin de retour à son domicile aux environs de 2h…, lorsque obstrué par un camion fumant qui roulait devant lui, le motard qui le transportait a essayé de dépasser par la gauche.
En dépassement, il sont allés finir leur courses dans le chargement des planches que transportait un autre camion en panne, stationné sur la chaussée de l’avenue du tourisme. Il a été touché directement au front, avant de bomber et se fracasser le crâne sur la chaussée par l’arrière.
Un médecin qui était sur place a tenté, en vain, de le réanimer, Il ne s’en est pas sorti. Son corps sans vie est gardé à la morgue du Camp Colonel Tshatshi. Récit de son collaborateur Jean-Luc Mushimpako de la RTEDUC.
