Par Patient Mubiayi MBY
Les autorités sanitaires de la province du Haut-Katanga, dans le sud-est de la RDC, ont alerté sur l’augmentation des cas de « variole de singe », également appelée Mpox, dans la région.
Selon le docteur Nick Thérèse Kayila Nianga, médecin inspecteur provincial de la santé, plus de 18 zones de santé sur les 27 existantes sont touchées par la Mpox, avec plus de 148 cas suspects signalés.
Cependant, ces statistiques demeurent floues, car aucune information précise sur les localisations, les sexes ou les âges des personnes affectées n’a été fournie. Ce manque de clarté suscite des inquiétudes au sein de la population de Lubumbashi, qui s’interroge sur la situation épidémiologique de la ville cuprifère et sur les risques accrus de contamination dus à cette ignorance.
De son côté, le gouvernement provincial du Haut-Katanga a annoncé la disponibilité de moyens logistiques importants, tels que des ambulances et des médicaments, pour éradiquer cette maladie, promettant une prise en charge gratuite pour accélérer la lutte.
Les cas de Mpox ont augmenté sans communication adéquate. Il y a quelques mois, la ministre provinciale du Genre, de la Famille et des Enfants, Valérienne Mumba Kiboko, avait informé la population sur la situation épidémiologique de la province, confirmant deux cas de Mpox sans fournir de détails.
La maladie s’est propagée de manière implicite sur le territoire haut-katangais. Une question demeure et taraude l’esprit des Lushois : pourquoi le silence des autorités sur l’évolution de cette maladie meurtrière ?
Néanmoins, lors d’une réunion de coordination sur la lutte contre la Mpox, le ministre provincial de la santé a exhorté la population à respecter et à renforcer les mesures barrières afin de limiter la propagation de la maladie.