Les journalistes congolais vent debout contre les diktats de Global Witness, membre du réseau Soros

Par Siméon Isako

Des journalistes et des médias de la République Démocratique du Congo ont adressé une Lettre Ouverte à Global Witness ainsi qu’à toutes les personnes qui croient encore pouvoir imposer leur volonté à l’Afrique sous la couverture d’une prétendue vertu.

Le 20 octobre dernier, des médias indépendants et fiers de représenter la voix de la République Démocratique du Congo ont reçu un appel pour le moins surprenant. Madame Natasha Ion, qui se présente comme l’émissaire de l’ONG britannique Global Witness, a tenté de leur imposer un soi-disant «droit de réponse» concernant des articles qui, fait étonnant, ne faisaient même pas mention de cette organisation.

Les signataires de la Lettre Ouverte estiment que derrière cette démarche se cache une intention plus insidieuse: créer de toutes pièces un récit diffamatoire accusant les médias congolais de participer à une campagne de blanchiment en faveur de Dan Gertler, sans aucune preuve. Ce mépris caractéristique provient de ceux qui estiment que l’Afrique doit se taire lorsque l’Occident prend la parole.

Madame Ion, qui se dit «journaliste d’investigation» mais dont le compte X ne compte que 265 abonnés, se permet de remettre en question la crédibilité de médias congolais qui sont bien établis et comptent un public bien plus large qu’elle. Son parcours professionnel et son sérieux suscitent de légitimes interrogations, tandis qu’elle travaille pour le compte d’une organisation, Global Witness, souvent critiquée pour ses méthodes opaques, ses financements douteux et ses accusations infondées. Ça interroge, ça fait tiquer le fait qu’une journaliste, émissaire d’une ONG, tente de soumettre aux médias un supposé droit de réponse sur une affaire qui ne concene pas cette Organisation non gouvernementale.

Pour les auteurs de la Lettre Ouverte, Global Witness ne représente pas un combat désintéressé pour la justice, mais apparaît plutôt comme une entité de manipulation, de diffamation et de néocolonialisme moral.

Ils expriment leur plus vive indignation face à cette tentative de diffamation visant les médias et les opérateurs économiques congolais. Ils mettent en garde Global Witness et Natacha Ion contre leur volonté criminelle d’accuser sans fondements quiconque de pratiques financières douteuses afin de les discréditer, au profit d’un réseau clairement identifié.

Ci-dessous l’intégralité de la lettre ouverte des journalistes congolais :

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