Nord-Kivu : Une trentaine de structures sanitaires affectées par les violences, selon MSF

Par Héritier T

La province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo, est de nouveau en proie à une flambée de violence. Les attaques répétées des forces négatives ont lourdement affecté les structures sanitaires, déjà fragiles, de la région.

Selon l’organisation médicale Médecins Sans Frontières (MSF), 34 des 47 structures sanitaires que compte la province ont été touchées par les violences. Cette situation a entraîné une grave détérioration de l’accès aux soins pour les populations de la région, notamment dans la ville de Goma, où les hôpitaux sont débordés par l’afflux de blessés.

Depuis le 14 février, MSF a recensé 842 décès et 3 082 blessés dans les zones de santé de Karisimbi, Nyiragongo et Goma. Les structures sanitaires sont confrontées à une rupture de stock de médicaments, mettant en péril la prise en charge des patients. Face à l’urgence de la situation, le gouvernement a annoncé la disponibilité de 1 200 poches de sang sur les 5 000 attendues, qui seront réparties entre Goma, Uvira et Bukavu.

La résurgence des violences armées dans le Nord-Kivu, orchestrées par le Rwanda sous le label du M23-AFC, a déjà causé la mort de nombreuses personnes et fait des milliers de blessés. Des milliers de civils ont été contraints de fuir leurs foyers, grossissant le nombre de déplacés dans la région.

La situation sécuritaire et sanitaire au Nord-Kivu est des plus préoccupantes. La population civile est prise au piège des combats, et l’accès à l’aide humanitaire est rendu difficile par l’insécurité. Il est urgent que la communauté internationale se mobilise pour venir en aide aux populations affectées par cette crise.

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