Par Héritier T
La situation sécuritaire devient de plus en plus préoccupante dans l’est de la République démocratique du Congo, notamment dans les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et du Tanganyika, marquée par de graves violations commises par des groupes armés.
Selon un rapport de l’OCHA, l’agence humanitaire des Nations Unies, publié le 25 avril 2025 et consulté ce mardi 29 avril par la rédaction de reporter.cd, plus de 10,3 millions de personnes vivent actuellement dans une situation d’insécurité alimentaire aiguë. Parmi elles, 7,9 millions sont en situation de crise et 2,3 millions en situation d’urgence.
Le document souligne que les rebelles de l’AFC-M23, soutenus par l’armée rwandaise, ont étendu leur contrôle sur de vastes territoires, instaurant des administrations parallèles, notamment à Goma et à Bukavu. Cette dynamique pousse les populations à retourner dans des zones non sécurisées, les exposant à une seconde vague de déplacements et à une précarité extrême.
À la mi-mars 2025, environ 1 150 000 personnes avaient été déplacées dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu en raison des offensives menées par les rebelles du M23.
Par ailleurs, plus de 750 000 personnes déplacées du Nord-Kivu ont été contraintes de quitter Goma, Nyiragongo, Masisi et Rutshuru pour retourner dans leurs localités d’origine. Malheureusement, ces populations font face à de nombreux défis supplémentaires, notamment l’accès à la terre, au logement, à la nourriture, à l’eau potable et aux soins de santé.













