Par Olivier Kasanda Katuala (député national)
En tant que député national, il est de mon devoir de dénoncer et combattre fermement l’institutionnalisation rampante de la corruption qui gangrène notre pays. Il est grand temps de briser les chaînes qui nous retiennent prisonniers des lobbies puissants, du népotisme et des compromissions qui minent nos institutions et sapent la confiance de nos concitoyens.
Le constat est alarmant : la vénalité des mandats électifs et des postes de responsabilités publiques devient la norme plutôt que l’exception, au détriment de la méritocratie, de l’intérêt général et de la justice sociale. Il est de notre responsabilité, en tant que représentants du peuple, de mener le combat pour restaurer l’éthique, la transparence et l’intégrité dans la gestion des affaires publiques.
Ainsi, je demande avec fermeté que la Justice mène des investigations approfondies contre les corrupteurs et les corrompus présumés de ces dernières élections indirectes, en utilisant tous les moyens à sa disposition pour faire la lumière sur ces pratiques néfastes. Les indices de culpabilité ne manquent pas, et il est essentiel d’interroger ceux dont les patrimoines ont connu une croissance soudaine pendant et après la période électorale.
En tant que législateurs, c’est notre devoir de voter et de soutenir les mesures qui permettront de purger notre pays de cette gangrène qu’est la corruption. C’est ainsi que je soutiens fermement la nécessité de mener des réformes constitutionnelles et légales pour lutter efficacement contre la corruption en période électorale. Par ailleurs, il est primordial d’envisager la suppression d’élections indirectes, qui sont souvent le terreau fertile de ces pratiques douteuses.
Toutefois, avec l’avènement de son Excellence Suminwa Judith comme Première Ministre, une lueur d’espoir se dessine à l’horizon. Gageons que son équipe gouvernementale incarnera le changement tant attendu par la population et que priorité sera faite à la nomination des jeunes technocrates compétents et intègres, afin qu’ils puissent mener à bien les réformes nécessaires pour lutter contre la corruption et les privilèges indus.
Ces futurs ministres et les prochains mandataires publics devront être des gardiens de l’intérêt public, des visionnaires déterminés à résister à l’influence des lobbies et à briser les cercles vicieux de la malversation et de la collusion. Leur mission sera de redonner espoir à nos concitoyens, de restaurer la confiance dans nos institutions et de poser les jalons d’un avenir juste et prospère pour tous.
Ensemble, levons-nous contre la corruption et l’injustice, pour bâtir un pays où la vertu et le mérite prévalent sur les combines et les passe-droits. La bataille est rude, mais notre détermination est sans faille. Agissons maintenant, pour un avenir meilleur et plus honorable pour tous.
Olivier Kasanda Katuala,
Député national de la 4e législature de la 3e République