Par Patient MBY
La coalition AFC-M23 est accusée de violation du cessez-le-feu par les forces armées de la république démocratique du Congo ( FARDC). Selon les FARRDC , cette coalition qui occupe les villes de Goma et Bukavu, depuis janvier et février 2025, continue de bombarder certaines positions de l’armée congolaise, en violation du mécanisme conjoint de surveillance et de vérification du cessez-le-feu signé à Doha le 14 octobre dernier.
«(…) Nous ne pouvons pas éternellement assister à des attaques et à des provocations sans réagir. Ils disent qu’on les a bombardés ; ce sont eux qui viennent nous provoquer, et nous réagissons. On ne va pas les laisser faire. Soit on veut la paix, soit on n’en veut pas », a déclaré Sylvain Ekenge, le porte parole des FARDC, interrogé par le média Allemand DW, le 24 octobre.
« Le problème, c’est qu’ils se moquent de toutes ces négociations. Ils ne veulent pas les respecter, ils mènent des attaques, même s’il y a eu une déclaration de cessez-le-feu. On ne va pas se laisser faire. Les Forces armées de la République démocratique du Congo n’ont jamais pris l’initiative d’attaques. Ce sont toujours l’AFC-M23 qui commencent, et nous réagissons », a-t-il poursuivi.
Par la même occasion, le porte-parole de l’armée congolaise a accusé l’AFC-M23 de s’ériger en obstacle à la reddition des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), qui ont déjà manifesté leur volonté de se rendre à la MONUSCO, pour leur désarmement et leur rapatriement dans leur pays d’origine.
Précisant que les combattants des FDLR se trouveraient dans des zones sous contrôle de l’AFC-M23, il a appelé à la mutualisation des efforts « pour mettre fin à ce phénomène des FDLR ». Du côté des FARDC, indique-t-il, des efforts sont fournis pour sensibiliser ces derniers à déposer les armes ; il revient aux rebelles de l’AFC-M23 de jouer leur partition pour la réussite de cette opération.













